Addict au web et réseaux sociaux ? Objectif Digital Détox : le livre kit de survie
Web, réseaux sociaux … beaucoup d’entre nous sommes des hyper connectés. Entre bénéfices et addiction le livre de Jessica Rolland nous permet de nous poser les bonnes questions. A découvrir et à dévorer …
Quand on est jeune, talentueuse que l’on a créé son agence de social média ( Agence Someday) un blog qui cartonne GirlsTakeLyon et bientôt en ligne un blog business (jessicarolland.com) on passe forcément beaucoup de temps sur le net. Entre travail, loisir et lieu pour apprendre et échanger … à quel moment devient-on addict, à quel moment le virtuel prend le pas sur l’IRL ? Jessica Rolland a recueilli les témoignages de 250 personnes se considérant comme accros à leurs écrans enrichis du travail de recherche d’addictologues et de sociologues pour nous donner des éléments de réponse et surtout des pistes pour se reconnecter … à soi-même…
J’ai dévoré ce livre pour lequel Jessica m’a fait l’honneur de me demander d’écrire la postface. Si vous aussi vous avez envie de le découvrir vous pouvez le commander à la Fnac , chez Amazon chez son éditeur Kawa ou tenter d’en gagner un en me laissant un commentaire (3 gagnants par tirage au sort)
Bonjour Jessica, peux-tu te présenter en quelques lignes ?
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Ton agence : Qu’est ce qui t’a donné envie d’être indépendante ?
J’ai une agence conseil et production social media depuis 2012. L’entrepreneuriat, c’est un désir que je nourris depuis que je suis enfant… Le fait de pouvoir créer et de voir évoluer son activité au fil du temps, de faire de belles rencontres, de conquérir de nouveaux clients et de fidéliser à sa façon les actuels. C’était ça le moteur. En revanche, travailler dans le web et le social media, c’est venu beaucoup plus tard, avec les opportunités que m’ont apportées mes différents jobs de salariée dans le passé ! A part monter une entreprise, je n’ai longtemps pas su exactement ce que j’avais envie de faire… !
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Ton webzine : Peux tu nous dire ce qu’il représente ?
Un side project entre amies qui est devenu un pilier à part entière dans ma vie. GirlsTakeLyon.com a été créé pour être collaboratif et parler de Lyon sous différentes formes, avec plein de personnalités féminines différentes parmi les rédactrices… Aujourd’hui, nous avons continué dans cette voie collaborative et gardé nos valeurs de départ parce que les filles sont passionnées, formidables, impliquées. Grâce à tout ce travail, nous avons été vigilantes et voulu garder une identité qui nous est propre. Bref : je suis amoureuse de ce bébé et des filles qui composent l’équipe. Une bouffée d’oxygène !
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Quelles sont tes passions :
La danse, les voyages, le jardinage, le monde de la restauration en général… Pour le coup ce sont vraiment des passions, j’y consacre vraiment beaucoup de temps (quand mon job me laisse la place pour).
Malgré toutes ces activités tu as trouvé le temps d’écrire un livre « Objectif digital détox » : quels sont les messages que tu as voulu faire passer ?
Le message principal : déculpabilisons (déjà) car toutes les technologies web nous poussent à être addicts à nos écrans. Nous ne sommes pas les uniques responsables. Mais dans la mesure du possible, laissons la connexion web à sa juste place dans notre quotidien…
Peux-tu nous en dire plus sur ce que tu appelles « ton addiction » et comment tu t’en es sortie ?
Mon addiction était liée de près ou de loin à tout ce qui touchait au web : blogs, réseaux sociaux, actualités et médias, encyclopédies en ligne, chats…. Je passais selon les jours entre 15 et 18 heures par jour connectée, même quand je ne travaillais pas sur le web à l’époque. Je m’en suis sortie après avoir observé des troubles du sommeil, de la nervosité, des troubles musculaires voire, parfois comportementaux… J’ai rencontré un spécialiste et j’ai testé tout un tas de petites méthodes que je livre dans mon bouquin.
Aujourd’hui, penses-tu avoir trouvé un équilibre dans ta vie entre IRL et virtuelle ?
Oui, je suis capable de ne plus me connecter plusieurs jours durant sans ressentir un manque. Parfois, ça m’est juste impossible : mon métier de social media manager a accentué la porosité entre mon besoin de web et mon penchant addictif… mais je sais mettre des limites.
En tant que jeune maman, quelles sont les craintes par rapport à ta fille qui fait partie de cette génération de « digital native » ?
J’ai simplement peur qu’elle ne soit pas capable de faire la différence entre ce qui nous est montré sur les réseaux sociaux et ce qui se passe dans la vraie vie. Les blogueurs, les timelines Facebook ou les comptes Instagram représentent une telle mise en scène sociale… J’espère pouvoir lui ouvrir les yeux sur ce qui se cache derrière ce grand mirage que nous propose le web, qui pourrait complexer plus d’une jeune fille !
Ton livre est plein de conseils pour exploiter le meilleur du monde connecté sans en devenir « esclave », si tu devais en retenir seulement 3 quels seraient-ils ?
- Trouvez au moins une activité qui permettra de rentrer en conflit, en concurrence avec votre web addiction. Concentrez-vous sur cette activité et faîtes-en le pilier positif de votre démarche, au lieu de juste tenter une déconnexion sans contrepartie.
- Lancez-vous des défis très pragmatiques et diversifiés, petit à petit : quand vous démarrez le sport ou partez au restaurant, n’amenez pas votre smartphone ou passez le en mode avion. C’est une succession de ces petits défis qui nous permet de prendre des habitudes durables.
- Halte aux notifications en tous genres : on désactive tout et on devient acteur de son usage. Reprenez les rennes et choisissez QUAND vous souhaitez vous connecter…
Encore un grand merci à toi Jessica pour le temps que tu nous a consacré et pour ce livre essentiel dans notre monde hyper-connecté, à lire sans modération 😉
Retrouvez Jessica sur Twitter : @JessicaLymae
N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour m’indiquer que vous souhaitez participer au tirage au sort.
Lyon est disponible une ville très dynamique grâce à Catherine et Jessica. Concernant l’article et le livre, ils sont très révélateurs de ce paradoxe actuel où nous n’avons plus le temps de lire car nous passons trop de temps devant les écrans, de la télévision pour les plus anciens comme moi à l’ordinateur, la tablette ou encore le smartphone que l’on ne quitte plus des mains de la journée de peur de ne plus savoir vivre. Il nous sert à tout (GPS, comptes bancaires, montre, météo, écran pour voir des vidéos YouTube ou des films, Twitter, LinkedIn, et j’en oublie certainement encore pleins). Mais comment se passer d’un ustensile qu’on nous a appris à ne plus pouvoir s’en passer dans notre quotidien? C’est en effet pour moi un grand dilemme dem’ésuilibrer mon temps entre le virtuel (lême s’il on peut y faire de très belles rencontres) et ´IRL. J’essaierai quand même de prendre le temps de lire ce livre, car la lecture est pour moi un grand plaisir, même si je n’y consacre pas assez de temps.
Daniel de Bordeaux.
C’est assez drôle parce que je parlais justement du problème actuel de déconnecter pas plus tard qu’hier. Hier, j’ai également assisté à la conférence de Jessica Rolland à l’IDRAC. Ces 2 choses n’avaient rien à voir avant que je vois passer le tweet aujourd’hui et que ça me donne envie de lire son livre =)
Pour nous qui sommes tous deux des accros de Twitter, un peu de détox de temps en temps…
Merci Catherine pour cet article vraiment très intéressant ! Étudiante en marketing digital, je suis connectée du matin au soir donc je pense que le livre de Jessica pourrait sûrement m’aider à ne pas « devenir esclave du monde connecté » 😉
Arff, je crois bien qu’il faudrait que le lise, effectivement, car j’ai bien peur d’être un peu accro 🙁
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